Son origine n’est pas connue avec certitude. Comme pour beaucoup de plantes de ce type, la zone d’origine est souvent attribuée par les Américains à l’Europe, et par les Européens du Nord à l’Europe du Sud. On sait qu’il a été associé à l’agriculture dans l’Ancien Monde depuis les premiers temps et qu’il a un symbolisme ancien et une association avec la fertilité agricole. Il présente la plupart des caractéristiques d’une mauvaise herbe agricole réussie. Il s’agit notamment d’un cycle de vie annuel qui s’inscrit dans celui de la plupart des céréales, d’une tolérance aux méthodes simples de lutte contre les mauvaises herbes, de la capacité à fleurir et à monter en graines avant la récolte de la culture, et de la capacité à former une banque de graines de longue durée. Les feuilles et le latex ont un goût âcre et sont légèrement toxiques pour les animaux de pâturage.
Un hybride stérile de P. dubium est connu, P. × hungaricum, qui est intermédiaire dans tous les caractères avec P. rhoeas.
En raison de l’ampleur des perturbations du sol lors des guerres de la Première Guerre mondiale, les coquelicots fleurissaient entre les lignes de tranchées et les no man’s lands du front occidental. Les coquelicots occupent une place importante dans le poème « In Flanders Fields » du lieutenant-colonel canadien John McCrae, l’un des poèmes en langue anglaise les plus souvent cités, composé pendant la Première Guerre mondiale. Au cours du 20e siècle, le port d’un coquelicot chaque année à l’occasion du Remembrance Day (parfois connu sous le nom informel de Poppy Day) et avant celui-ci est devenu une coutume établie dans les pays occidentaux anglophones[4]. Il est également utilisé à d’autres dates dans certains pays, comme lors des appels pour Anzac Day en Australie et en Nouvelle-Zélande.
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